Après plus d’un an de crise sanitaire, l’immobilier reste une valeur sûre aux yeux des investisseurs locatifs qui ne semblent pas effrayés par le contexte actuel et dont le moral, au contraire, reste au beau fixe. Faisons le point sur l’état d’esprit de ces investisseurs qui, malgré la Covid-19, n’ont pas peur des dispositifs de défiscalisation dans la Drôme !
Ils considèrent la pierre comme une valeur refuge
La crise sanitaire, que nous traversons, aura incontestablement donné l’occasion à l’immobilier de conforter sa place de valeur refuge aux yeux des Français. Selon une étude SeLoger, c’est d’ailleurs un placement pour lequel ils sont 86 % à opter, devant la Bourse (6 %) et l’assurance-vie (4 %). C’est donc peu dire que la pierre locative est largement plébiscitée par des investisseurs.
« Les Français ont une culture de la propriété très développée, c’est un fait historique. Cet attachement à la pierre s’explique de plusieurs façons. D’abord, il y a cette notion de valeur refuge : le marché immobilier français se porte bien. Au niveau macro-économique, les prix immobiliers ne cessent de croître depuis plusieurs décennies, de fait l’immobilier est souvent perçu comme un rendement sûr. Ensuite, le marché est encouragé par la puissance publique, avec par exemple, des outils de défiscalisation », précise Pierre Madec, Économiste, OFCE.
Ils veulent constituer un complément de revenu
Les investisseurs sont principalement motivés par l’envie de s’assurer un complément de revenus (29 %). Alors que 28 % d’entre eux cherchent à se constituer un patrimoine immobilier en vue de leur retraite, 21 % préparent, quant à eux, leur succession. Les investisseurs locatifs se montrent donc plutôt prévoyants en cherchant avant tout à se créer de l’épargne d’une manière sûre et rapide pour affronter l’avenir sereinement.
Ils sont bien informés
Les investisseurs locatifs se tiennent informés. En effet, 8 sur 10 connaissent le dispositif Pinel qui ouvre droit à une réduction d’impôt calculée sur le prix d’achat des logements neufs ou réhabilités et près de la moitié (47 %) a entendu parler du dispositif Denormandie qui permet de profiter d’une réduction d’impôt en contrepartie de l’acquisition, dans un quartier ancien dégradé, d’un logement à rénover que l’on proposera à la location.
O.D. / MySweetProd © Adobe Stock
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