L’année 2020 a été compliquée pour les promoteurs immobiliers : difficile de construire et d’écouler des programmes neufs en Isère, comme ailleurs : les élections municipales perturbent traditionnellement leur activité, mais, avec l’arrivée des nouveaux maires, souvent élus sur un moratoire de la construction, décrocher un permis de construire a été plus difficile, certaines villes s’opposant ouvertement à la « bétonisation » pour privilégier la promesse d’un cadre de vie plus vert à l’instar de Grenoble qui semble ouvrir un chemin suivi par Bordeaux, Lyon, Marseille, Strasbourg, Besançon, Poitiers ! Des prises de position qui ont fait perdre du temps aux professionnels du neuf…
Ces derniers ont également souffert du premier confinement qui a mis à l’arrêt leurs chantiers et perturbé les services instructeurs dans les collectivités locales. En réaction, le Gouvernement tente de redresser la barre et d’accompagner les professionnels de l’immobilier neuf. « En 2021, après une année 2020 décevante pour la construction, la ministre s’est engagée dans une mobilisation générale pour la construction neuve avec un pacte signé avec les associations d’élus et un pacte pour le logement social (120 000 logements sociaux pour 2021), les deux allant de pair pour les opérations mixtes, at-ton précisé dans l’entourage d’Emmanuelle Wargon. Dans le plan de relance figure également une aide à la relance de la construction durable qui est attribuée aux collectivités locales en fonction des permis de construire de logements lorsque le foncier est optimisé. Cela permet de financer des aménagements urbains, des espaces verts, des équipements publics… L’objectif est bien qu’on puisse avoir plus de permis et donc plus de programmes neufs à la vente, car la demande est forte, en particulier dans les zones tendues où la baisse de permis en 2020 a été la plus forte. »
Mais l’immobilier étant un secteur de temps long, il y a fort à parier que l’offre commerciale des promoteurs immobiliers mettra du temps à se redresser. Et donc, que les amateurs de défiscalisation à Grenoble devraient continuer à se tourner vers le marché de l’ancien – marché qui se porte mieux et dépasse le million de transactions en 2020 – pour trouver leur bonheur.
O.D. / MySweetProd © Adobe Stock
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